Liturgie

La liturgie est l’ensemble du culte public (rites, prières, chants) rendu à Dieu par l’Église, tel que déterminé ou reconnu par l’autorité compétente.

Les responsables de la liturgie à la paroisse Saint-Paul sont :

Communauté Saint-Roch : Guy Bédard

Communauté Saint-Élie : Julie Sansoucy et Lise Gagnon


Dans la paroisse, des bénévoles oeuvrent dans l’ombre pour répondre à certains besoins. Nous saluons aujourd’hui ceux et celles qui préparent nos églises afin de permettre la tenue de nos célébrations : lavage des nappes, des vêtements liturgiques et des autres linges, lavage des vases sacrés, ouverture de nos églises et préparation des fleurs pour enjoliver l’autel. Sr Madeleine Doyon; mesdames Norma Matte, Julie Sansoucy, Denise Boislard, Suzanne Couture; messieurs Guy Bédard, Marcel Laventure, Benoît Couture. Merci !


Dans la paroisse, des bénévoles oeuvrent dans l’ombre pour répondre à certains besoins. Nous saluons aujourd’hui ceux et celles qui, par leurs talents et leurs disponibilités, réalisent les soutiens visuels dans nos églises pour les différents temps liturgiques : Avent, Noël, Carême et Pâques. Les visuels qu’ils réalisent soutiennent notre prière et actualisent la Parole de Dieu semée en nos coeurs les dimanches. Mesdames Lise Gagnon, Julie Sansoucy, Suzanne Couture; messieurs Benoît Couture, Marcel Laventure et Guy Bédard, merci !


Un texte d’André Beauchamp dans le Prions en Église du 18 juin 2023
« Liturgie et règne végétal »


L’Ascension marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa Résurrection. L’Ascension marque aussi le jour où Jésus s’est élevé vers le Ciel. Dorénavant, il sera présent selon un nouveau mode de présence. Il demeure présent par ses sacrements. L’Ascension annonce aussi la venue de l’Esprit Saint et la fondation de l’Église à l’occasion de la fête de la Pentecôte qui sera célébrée dimanche le 28 mai, soit 50 jours après Pâques. (René Lefebvre)


Les couleurs des habits liturgiques renvoient à une période liturgique ou à une occasion spécifique. On compte quatre couleurs liturgiques: le blanc, le vert, le rouge et le violet. À ces couleurs s’en ajoutent d’autres, comme le rose, le bleu clair, l’or et le noir, utilisés dans les vêtements liturgiques uniquement pour des occasions très spécifiques.

  • Le blanc symbolise la joie et la pureté dérivant de la Foi. C’est l’une des couleurs liturgiques les plus fréquentes dans les ornements liturgiques utilisés tous les jours par les prêtres, quelle que soit la période liturgique et la fête à célébrer.
  • Après le blanc, la couleur la plus utilisée pendant les messes du dimanche et des jours de la semaine, en dehors de fêtes bien définies, est le vert, symbole d’espoir, de constance et d’écoute persévérante. Il accompagne le chemin quotidien de la foi.
  • Le violet rappelle la pénitence, l’attente et le deuil. Cette couleur liturgique est utilisée en particulier pendant l’Avent et le Carême.
  • Le rouge symbolise la passion du Christ et le sang versé dans son martyre et dans celui des saints. Pour cette raison, cette couleur est utilisée pour les vêtements liturgiques le dimanche des Rameaux, le Vendredi Saint, pour la Pentecôte, les célébrations dédiées à la Passion du Seigneur, les fêtes des Apôtres, des Évangélistes et des Saints Martyrs.

Le prêtre préside la célébration eucharistique. Il occupe ainsi la position de président de l’assemblée. Pendant la liturgie de la Parole, il lui revient d’écouter les lectures comme les autres membres de l’assemblée. Puisque la fonction de prononcer les lectures n’est pas une fonction présidentielle, mais ministérielle, il convient que, d’ordinaire, ce soit le diacre ou à un autre prêtre qui lise l’Évangile. Un lecteur ou une lectrice (ministre de la Parole) lira les autres lectures. Le président de l’assemblée ne fait pas tout dans l’action liturgique. Chargé de guider la prière, il laisse agir les autres ministres du culte, chacun à sa place. Il n’est ni un homme-orchestre ni une vedette. Le président de l’assemblée et ses ministres prennent place dans le sanctuaire, c’est-à-dire dans la partie de l’église qui manifeste leur fonction : présider à la prière, annoncer la Parole de Dieu et servir à l’autel.


Dans nos églises, l’autel, où se célèbre l’Eucharistie, est le centre de convergence de tout l’édifice. Dans la grande Tradition chrétienne, l’autel a acquis une double signification : table du sacrifice et table du repas. Le rite eucharistique célébré sur l’autel est un mémorial du sacrifice unique de Jésus accordant le pardon des péchés par sa mort sur la croix : la nappe blanche évoque son linceul. L’autel est également la table du repas autour de laquelle se rassemble la communauté des croyants. Elle a droit aux gestes de vénération des fidèles (inclination). Le baiser de l’autel par le prêtre, au cours de la messe, est une marque de vénération et de communion.


Au cours de la célébration eucharistique, des attitudes communes de tous les participants sont observées. Elles sont le signe de la communauté et de l’unité de l’assemblée. Quelles sont ces attitudes, ces positions corporelles et que signifient-elles ? Dans la liturgie, être debout est l’attitude la plus importante, car c’est debout que nous pouvons le mieux témoigner de la résurrection du Christ que nous célébrons au cours de l’Eucharistie. Dans la vie courante, se mettre debout devant quelqu’un est un geste de respect, de politesse. Nous retrouvons pendant la messe cette attitude de respect en présence de la Parole de Dieu, notamment lorsque nous écoutons l’Évangile. Nous sommes debout également lorsque nous proclamons notre foi, notre credo. Après l’écoute de la Parole de Dieu ou après la communion, chacun dans l’assemblée se recueille et, être assis facilite ce besoin d’intériorité, ce besoin d’une prière personnelle. Enfin, traditionnellement, se mettre à genoux est une attitude pénitentielle, une attitude d’humilité, de repentir au regard du pardon que Dieu nous donne par le Christ. C’est également devenu une attitude d’adoration.


Le temps pascal commence avec le jour de Pâques et se termine avec la fête de la Pentecôte. Il s’agit donc de 8 dimanches pour entrer dans le mystère de la résurrection et pour nous préparer à recevoir l’Esprit Saint. Le temps pascal est une période de cinquante jours qui nous fait entrer dans le mystère de la résurrection du Seigneur. Nous chantons des
« Alléluia » plus solennels. Nous allumons le cierge pascal, signe de la présence du Christ ressuscité à son Église. Nous lisons, pas à pas, les Actes des Apôtres. Nous sommes invités à la suite des premiers chrétiens à devenir des disciples et des apôtres du Christ ressuscité. Tous les dimanches constituant le temps pascal sont considérés comme « dimanche de Pâques » et non comme des dimanches « après Pâques ». La couleur liturgique est le blanc qui rappelle que baptisés en Jésus, nous avons revêtu la vie nouvelle du Ressuscité.


Le cierge pascal est porteur du mystère que nous célébrons à la vigile pascale et le jour de Pâques. À lui seul, il nous rappelle le passage de Jésus de la mort à la vie. Pendant les sept semaines du temps pascal, nous nous souviendrons d’avoir reçu cette lumière le jour de Pâques. Nous entendrons alors Jésus nous redire : «Je suis la Lumière du monde». Le cierge pascal nous rappelle aussi que le Christ nous a fait passer des ténèbres à son admirable lumière. Dans nos églises, à chaque fois qu’il sera question du passage de la mort à la vie, le cierge pascal sera allumé : pendant le temps pascal et pendant toute l’année aux célébrations des baptêmes et des funérailles.


Le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe dans la personne du ministre, car « celui qui s’offre maintenant par le ministère des prêtres est celui-là même qui s’offrit alors lui-même sur la croix ». Il est présent surtout sous les signes du pain et du vin. Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que, lorsque quelqu’un baptise, c’est lui qui baptise. Il est là présent dans sa Parole, car c’est lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures. Enfin il est là présent lorsque l’Église prie et chante les psaumes, lui qui a promis : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux ».

Vatican II, La Liturgie


Un texte de Jean-Yves Garneau, prêtre du Saint-Sacrement
et rédacteur au Prions en Église, sur la composition de nos assemblées


Dernière mise à jour de cette page : 25 juin 2023