
Le pape François, né Jorge Mario Bergolio, est le 266e pape de l’Église catholique romaine. Il est le premier pape jésuite, le premier originaire de l’hémisphère Sud , le premier issu des Amériques (Argentine), ainsi que le premier pape non européen depuis le pape Grégoire III de Syrie en 741.
Il est grandement admiré pour son humilité et sa sensibilité sur les questions d’ordre humanitaire. La vertu préférée du pape est l’amour.

Il a choisi le nom « François » en l’honneur de Saint-François d’Assise, reconnu pour son altruisme et sa gentillesse envers les animaux.

Synode: le droit de vote sera élargi aux laïcs

Des nouveautés et des changements ont été introduits dans la composition des participants à l’Assemblée générale d’octobre 2023 au Vatican: 70 «non-évêques», dont 50% de femmes, identifiés par les Conférences épiscopales et les Conseils des Églises, puis nommés par le Pape, prendront part au vote. La présence des jeunes sera également renforcée.

Que célébrons-nous ?
La question ne se pose pas quand nous sommes assis en famille autour d’un gâteau d’anniversaire. Mais nos rassemblements du dimanche risquent fort d’être guidés par l’habitude. Que venons-nous faire là ? Qui nous invite ? Pourquoi ? Le premier sous-titre de la lettre du Pape ouvre une belle piste de réponse : « La liturgie : “l’aujourd’hui” de l’histoire du salut ». Le soir du Jeudi saint, comme nous bien souvent, « Pierre et les autres se tiennent à cette table, inconscients et pourtant nécessaires » (n° 3). Ils ne le savent pas encore, mais ce sera par eux que le don que Jésus fait de lui-même s’ouvrira à toutes les générations à venir.
Le désir de Jésus est de rétablir la communion entre Dieu le Père et les humains. Ce projet ne sera pas complètement réalisé tant que « tout homme, de toute tribu, langue, peuple et nation n’aura pas mangé son Corps et bu son Sang : c’est pourquoi ce même repas sera rendu présent, jusqu’à son retour, dans la célébration de l’Eucharistie » (n° 4).
Chaque fois que nous nous rassemblons autour de la table eucharistique, le salut arrive pour nous et nous en rendons grâce à Dieu. Mais l’histoire n’est pas finie. Par notre participation, nous exprimons notre ouverture au salut de Dieu, mais aussi notre désir que tous les humains de la terre soient sauvés. Nous faisons nôtre le projet de Jésus et nous prenons le relais de sa mission pour le monde. Nous sommes rassemblés « afin que tous puissent s’asseoir au repas du sacrifice de l’Agneau et vivre de Lui » (n° 5). C’est donc l’histoire du salut que nous célébrons et que nous actualisons. Jusqu’à ce que toutes et tous puissent goûter la merveille du salut de Dieu.
Lise Lachance
Novalis
Dans sa lettre sur la liturgie, le Pape nous rappelle les éléments qui forment le coeur de l’eucharistie : le désir de Jésus, l’émerveillement des Apôtres, la rencontre qui devient possible entre le Christ, vivant, et nous.
Pour qu’il y ait une rencontre, il faut au moins deux personnes. À la messe, les liens se tissent dans plusieurs sens. Il y a moi, qui ai choisi de me rendre en ce lieu, ce jour-là, et les personnes qui m’entourent. Dès que nous entonnons le chant d’entrée, nous devenons un « nous », une assemblée unie pour célébrer. La liturgie ne dit pas « je » mais « nous ». »
Cette assemblée est présidée par un ministre ordonné dont le rôle est de la guider dans «l’expérience» de communion que le Christ lui propose. Mais rappelons-nous toujours que c’est l’Église, le Corps du Christ, qui est le sujet célébrant et non pas seulement le prêtre. Plus l’assemblée est active dans sa posture, son chant, son dialogue avec le président, sa contribution aux différents services, plus elle devient « sujet célébrant ». Plus elle s’engage dans une relation durable avec le Seigneur qui l’appelle à sa table.
Lise Lachance
Novalis

Il y a trois ans, lors d’une visite dans une paroisse d’Italie pendant le temps pascal, le pape François a donné trois signaux, trois critères qui montrent qu’une paroisse se porte bien. Le premier signal, a-t-il expliqué en rencontrant les membres de Caritas et les personnes aidées, est la prière. Dans une paroisse qui prie, les gens viennent prier et prient aussi chez eux. C’est le premier signal, parce que la prière transforme tout. Le deuxième signal, a ajouté le pape, c’est la charité des faits. C’est ce qui est fait concrètement dans nos milieux. Ce sont les petits gestes réalisés et qui témoignent que l’on se préoccupe des besoins de ses frères, de ses soeurs, des familles, sans oublier les besoins cachés, que l’on ne montre pas par honte, mais qui existent vraiment. Et le troisième signal, a-t-il conclu, est la charité dans les mots, c’est-à-dire une charité passive. Que signifie la charité passive ? C’est éviter la critique pour la critique et les rumeurs malsaines qui empoisonnent un milieu de vie. Les rumeurs et les demi-vérités sont une maladie malheureusement trop répandue à son avis. La charité dans les mots, c’est être bienveillant les uns pour les autres.
Un pape «sorteux », un texte d’Alain Roy dans le Prions en Église du 20 novembre 2022 sur les habitudes du pape François
L’environnement : une préoccupation constante pour le pape François
L’écologie intégrale dans Laudato si ‘
Le concept d’écologie intégrale est nouveau et important dans l’encyclique Laudato si’ du pape François : elle y consacre tout son quatrième chapitre. Celui-ci débute par la définition de l’écologie scientifique classique : étude des « relations entre les organismes vivants et l’environnement où ceux-ci se développent » (no 138). Mais il précise : « Quand on parle d' »environnement » on désigne en particulier une relation, celle qui existe entre la nature et la société qui l’habite » (no 139). François peut alors affirmer qu’il faut « s’asseoir pour penser et pour discuter avec honnêteté des conditions de vie et de survie d’une société, pour remettre en question les modèles de développement, de production et de consommation » (no 138). Il traite dès lors d’écologie économique, en mentionnant qu’il est nécessaire d’humaniser la science économique, d’écologie sociale, depuis la famille jusqu’aux institutions de tout ordre, et, enfin, d’écologie culturelle, en commençant par ce constat : « Il y a, avec le patrimoine naturel, un patrimoine historique, artistique et culturel également menacé » (no 143).
Le Pape attribue une valeur inhérente aux êtres vivants, ce qui est nouveau en théologie catholique, d’autant plus qu’il en attribue aussi une aux écosystèmes, en ces termes : « Tout comme chaque organisme est bon et admirable, en soi, parce qu’il est une créature de Dieu, il en est de même de l’ensemble harmonieux d’organismes dans un espace déterminé, fonctionnant comme un système » (no 140).
Tout est lié
Étant donné que, pour le Saint-Père, tout est lié, les sujets que traite son quatrième chapitre sont très diversifiés. Il passe de la lutte contre la pauvreté, au besoin de solidarité, à la perte de liberté, à l’injustice et à la violence. Même le trafic des narcotiques est mentionné. Concernant les droits des Autochtones, il déclare : « La disparition d’une culture peut être aussi grave ou plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale » (no 145). Les problèmes dans les bidonvilles, la nécessaire recherche de la beauté et même la planification urbaine le préoccupent. Enfin, il mentionne les problèmes de transport. Notons qu’il veut traiter autant des questions urbaines que rurales, mais son expérience d’archevêque de Buenos Aires transparaît.
La justice
Le bien commun suppose le respect de la personne humaine dans ses droits fondamentaux et inaliénables, la paix sociale et la justice distributive. L’option préférentielle pour les pauvres implique de veiller à une juste répartition des biens de la terre. C’est pour François une exigence éthique fondamentale. Il y a donc une nécessaire justice intragénérationnelle. Mais la notion de bien commun inclut aussi les générations futures. « Si cette question de fond n’est pas prise en compte, écrit le Pape, je ne crois pas que nos préoccupations écologiques puissent obtenir des effets significatifs » (no 160). C’est là, la justice intergénérationnelle.
Conclusion
Selon le Saint-Père, « les prévisions catastrophiques ne peuvent plus être considérées avec mépris [et] ironie […]. L’atténuation des effets de l’actuel déséquilibre dépend de ce que nous ferons dans l’immédiat, surtout si nous pensons à la responsabilité que ceux qui devront supporter les pires conséquences nous attribueront » (no 161).
Bernard Hudon
Source : Prions en Église, 30 mai 2021
Face à la pandémie de Covid-19, le pape François a décidé de consacrer le mois de mai, « mois de Marie », à un marathon de prière afin de demander à Dieu la fin de la pandémie. La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » (Ac, 12,5), sera le fil rouge de l’initiative qui devrait impliquer une trentaine de sanctuaires du monde entier. L’initiative encourage ces lieux de pèlerinage à promouvoir la récitation du chapelet auprès des fidèles, des familles et des communautés. Le pape François a ouvert en personne cette chaîne de prière le 1er mai et la conclura le 31 mai 2021. Le mois de mai est traditionnellement consacré à la Vierge Marie. À cette occasion, l’intercession de la Mère du Christ est souvent demandée en récitant la prière mariale du chapelet. Ici, à la paroisse Saint-Paul, les personnes qui se rassemblent pour la récitation du chapelet et pour l’heure d’adoration les vendredis, répondront à l’invitation du Pape François et participeront à ce marathon de prière pendant tout le mois de mai.
« Vous pouvez être défectueux, anxieux et parfois irrité, mais n’oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise du monde. Vous seul pouvez l’empêcher de décliner. Nombreux sont ceux qui vous apprécient, vous admirent et vous aiment. Et tu ne sais pas mais il y a des gens pour qui tu es spécial. Je voudrais que vous vous souveniez qu’être heureux, ce n’est pas avoir un ciel sans tempête, je marche sans accident, je travaille sans fatigue, des relations personnelles sans déceptions. Être heureux, c’est trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité dans la boîte de la peur, l’amour dans les désaccords. Être heureux, ce n’est pas seulement valoriser le sourire, c’est aussi réfléchir à la tristesse. Il ne s’agit pas seulement de commémorer le succès, mais de tirer les leçons de l’échec. Ce n’est pas seulement avoir de la joie avec les applaudissements, mais avoir de la joie dans l’anonymat. Être heureux, c’est reconnaître que la vie vaut la peine d’être vécue, malgré tous les défis, la tristesse, les malentendus et les périodes de crise émotionnelle et économique. Être heureux n’est pas un destin, mais une conquête pour ceux qui savent voyager dans leur propre être. Être heureux, c’est cesser d’être victime de problèmes et devenir acteur de votre propre histoire. C’est traverser des déserts hors de soi, mais pouvoir trouver une oasis au plus profond de notre âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie. Être heureux, ce n’est pas avoir peur de ses propres sentiments. C’est savoir parler de soi. C’est avoir le courage d’entendre un «non» même de la part de ceux que vous aimez. C’est avoir la sécurité de recevoir des critiques, même si c’est injuste. C’est embrasser les enfants, choyer les parents, avoir des moments poétiques avec des amis, même s’ils nous blessent. Être heureux, c’est laisser vivre la créature libre, heureuse et simple qui vit en chacun de nous. C’est avoir la maturité de dire «j’avais tort». C’est avoir l’audace de dire «pardonnez-moi». C’est avoir la sensibilité d’exprimer «J’ai besoin de toi». C’est avoir la capacité de dire «je t’aime». Que votre vie devienne un jardin d’opportunités pour être heureux. Puissiez-vous être un amoureux de la joie dans vos sources. Puissiez-vous être un ami de sagesse et de paix pendant vos hivers. Et lorsque vous vous trompez en cours de route, vous recommencez. Eh bien, vous serez plus passionné par la vie. Et vous découvrirez qu’être heureux, ce n’est pas avoir une vie parfaite. Mais utiliser des larmes pour tolérer l’eau. Utilisez les pertes pour affiner la patience. Utilisez des fallas pour sculpter la sérénité. Utilisez le plaisir de roder la douleur. Utilisez des obstacles pour ouvrir des fenêtres d’intelligence. N’abandonnez jamais. N’abandonnez jamais les gens que vous aimez. N’abandonnez jamais le bonheur, car la vie est un spectacle à ne pas manquer! »
Le pape réclame la modernisation des chants liturgiques
Publié le lundi 06 mars 2017 à 13h39 Francemusique.fr par Sofia Anastasio
Selon le pape François, la formation musicale des prêtres et les chants de messes doivent se rapprocher des langages artistiques actuels.
Lors d’un congrès sur la musique sacrée qui se tenait au Vatican le samedi 4 mars, le pape François a déclaré qu’il était du devoir de l’Eglise de sauvegarder et de valoriser le patrimoine des chants liturgiques. Cependant, il faut selon lui éviter toute vision « nostalgique » des chants liturgiques, et œuvrer pour que la musique et les chants de messe s’adaptent aux « langages artistiques et musicaux actuels (…) afin de faire vibrer le cœur de nos contemporains ».
Le pape a lancé un appel aux musiciens, compositeurs et chefs de chœur du monde entier pour contribuer à un « renouvellement qualitatif » du chant liturgique, et il a prôné une formation musicale adéquate pour les futurs prêtres « dans un dialogue avec les courants musicaux de notre temps ».
Pour plus d’informations sur le pape François, ses réflexions et son enseignement, consultez :
- le site Zenit » Le monde vu de Rome «
- le site « L’Osservatore Romano «
- le site officiel du Vatican
- Vatican News
Dernière mise à jour de cette page : 20 septembre 2023